Cent mille ans sous les rails

Archéologie de la ligne à Grande Vitesse Est européenne
Publié le 3 février 2007
par Henri-Georges NATON

Coédition Somogy et Inrap

144 pages, 250 illustrations. 30 €

ISBN : 2 7572 006 2


Voir en ligne : Au Musée lorrain, à Nancy, jusqu’au 19 mars 2007

429 occupations humaines, 171 sites d’habitat, 20 nécropoles… À la mesure des 300 km du tracé de Paris à Strasbourg, les découvertes archéologiques de la ligne à grande vitesse est-européenne ont mobilisé 295 archéologues. De 2000 à 2005, 50 000 jours de travail ont été nécessaires pour étudier 3 000 hectares sur 101 communes. C’est un territoire dans son entier, à travers l’espace et le temps, qui a été appréhendé.

Publié à l’occasion de l’exposition Cent mille ans sous les rails, cet ouvrage propose une première synthèse de ces recherches. Il associe les contributions de 54 experts de l’université, du CNRS, des services régionaux de l’archéologie, de l’Institut national de recherches archéologiques préventives. Des vestiges de la guerre de 1914-1918 aux premières occupations par l’homme de Neandertal (vers – 80 000 ans), toutes les époques ont été abordées : Paléolithique, Mésolithique, Néolithique, âges du Bronze et du Fer, époque gallo-romaine, Antiquité tardive, Moyen Âge, époques moderne et contemporaine. Chaque terroir est envisagé dans une « géographie du tracé » qui éclaire la manière dont l’homme a progressivement façonné le paysage : bassins de la Marne, de la Semoigne et de l’Ardre, de la Vesle, de l’Aire et de l’Aisne, de la Meuse, de la Moselle, de la Nied et de la Sarre.

L’archéologie préventive permet aujourd’hui de connaître les ressources, les cultures et les techniques que l’homme a progressivement développées : environnement, traces agraires, voirie, organisation du territoire ; usages de la pierre, de l’os, de la terre, du métal, du textile ; « invention » de l’élevage, des cultures vivrières…

Enfin, l’« archéologie de la mort » permet d’approcher les pratiques funéraires et le rapport des vivants à l’au-delà, mais aussi leurs blessures et leur état sanitaire.


Pages 88 à 97 un chapitre sur l’Archéologie de l’environnement.
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